Timmins (Ontario) – Selon une nouvelle étude, un programme conçu pour aider les gens à s’adapter à la vie quotidienne après un accident vasculaire cérébral (AVC) donne de bons résultats.
L’étude en question a été réalisée par le Réseau du Nord-Est de l’Ontario contre les accidents cérébrovasculaires, programme subventionné par le Réseau local d’intégration des services de santé (RLISS) du Nord-Est et l’École des sciences infirmières de l’Université Laurentienne.
De 2012 à 2105, les chercheurs ont étudié les services d’intervenants-pivots en soutien communautaire post-AVC. Quelque 250 personnes (dont plus de 100 ayant été victimes d’un AVC) ont participé à l’étude, laquelle comportait trois phases. « Nous avons mené cette étude pour nous permettre de mieux comprendre les types de patients qui avaient recours aux services d’un intervenant-pivot en soutien communautaire, explique Darren Jermyn, coordonnateur régional du Réseau du Nord‑Est de l’Ontario contre les accidents cérébrovasculaires et cochercheur principal de l’étude. Nous voulions aussi découvrir l’incidence du programme sur le retour des patients dans leur communauté et sur le bien-être général de ces derniers. »
L’intervenant-pivot en soutien communautaire travaille avec les victimes d’AVC et leurs soignants afin qu’ils s’adaptent au retour à la vie dans la communauté. L’intervenant-pivot aide les clients à accéder aux ressources communautaires, élabore des plans personnalisés de rétablissement et évalue les progrès des clients. « Après un AVC, les victimes ont toutes des besoins semblables sur le plan physique, affectif, professionnel, social et financier; toutefois, leur situation individuelle nécessite des stratégies particulières pour permettre de répondre à ces besoins, affirme Phyllis Montgomery, professeure à l’École des sciences infirmières de l’Université Laurentienne et cochercheuse principale de l’étude. Nous voulions déterminer la mesure dans laquelle les services d’intervenants-pivots en soutien communautaire répondaient à ces besoins. Selon les résultats de l’étude, les services donnent de bons résultats. En effet, ces services post-AVC s’avèrent un bon moyen de favoriser le bien-être et la capacité fonctionnelle générale des victimes d’AVC après leur congé de l’hôpital. »
Des chercheurs ont fait le suvi de personnes ayant utilisé les services d’un intervenant‑pivot après leur congé de l’hôpital et ont comparé leurs résultats à d’anciens patients qui avaient subi un AVC, mais qui n’avaient pas eu recours à de tels services. L’étude a révélé que les patients qui avaient opté pour les services d’un intervenant-pivot avaient grandement amélioré leur score à l’Index de réintégration à la vie normale (IRVN) de 6 à 12 semaines après leur congé de l’hôpital. Ces patients ont également indiqué que les services avaient favorisé leur bien-être en général.
L’étude a aussi révélé que pendant les trois premiers mois après un AVC, les gens qui avaient fait appel à un intervenant-pivot et qui avaient amélioré leur score à l’Index de réintégration à la vie normale étaient plus âgés et avaient plus de problèmes de santé que les autres qui n’avaient pas au recours à ces services.
Les services d’intervenants-pivots en soutien communautaire ont été offerts pour la première fois dans le Grand Sudbury en 2011. Grâce une injection de 1,2 million de dollars par le RLISS du Nord-Est, les services sont maintenant offerts à Timmins, à North Bay, à Sault Ste. Marie, à Temiskaming Shores et à Parry Sound. Les fonds ont été versés à la Northern Ontario Independent Living Association (NILA), qui travaille en partenariat avec le CERD et qui administre le Programme de soins de transition post‑AVC.
« En tant que RLISS, nous investissons dans des moyens d’améliorer les transitions d’un milieu de soins à un autre en plus d’aider les gens à mieux s’orienter dans le système de santé, soutient Louise Paquette, directrice générale du RLISS du Nord‑Est. Les gens du Nord nous ont indiqué qu’ils avaient besoin de transitions harmonieuses des services offerts en milieu hospitalier à ceux fournis à domicile. Cette étude confirme que les intervenants-pivots font une différence dans la vie des gens. »
Le Programme de soins de transition post-AVC comprend les services d’un intervenant‑pivot ainsi que des services de soutien fournis par la NILA et ses partenaires, notamment la PHARA, le CERD, la Marche des dix sous de l’Ontario, The Friends et Soutien à domicile Timiskaming.
« Au CERD et aux emplacements d’autres partenaires de la NILA, comme la Marche des dix sous de l’Ontario, c’est très enrichissant de travailler auprès de personnes qui ont été victimes d’un AVC, de leur famille et des fournisseurs de soins dévoués », renchérit Rebecca Bowes, coordonnatrice régionale du Programme de soins de transition post‑AVC. Grâce aux fonds supplémentaires injectés par le RLISS du Nord-Est, un plus grand nombre de personnes ayant subi un AVC peuvent bénéficier du programme, qui leur permet de poursuivre leur rétablissement près de chez eux. En outre, les patients ont moins de difficulté à recevoir les bons soins au bon moment en plus d’améliorer leurs chances de jouir de la meilleure qualité de vie possible. Je suis heureuse de constater que la recherche a validé ce que nous faisons. »
Renseignements
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Rebecca Bowes
Coordonnatrice régionale, Programme de soins de transition post-AVC
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Agente de communication, RLISS du Nord-Est
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